Encens résinoïde

Commentaires et anecdotes :

L'encens peut également être appelé Oliban et sa résine Olibanum, et est considéré comme le plus vieux parfum du monde, tant il était utilisé dans la mythologie égyptienne comme offrande aux dieux.
L'huile essentielle est moins utilisée que le résinoïde qui est plus chaud, rond, balsamique et résineux mais moins frais, camphré et épicé.

Stabilité :

Problèmes de solubilité en eau de toilette.
Les terpènes composant l'huile sont sujets à polymérisation sous l'effet d'une forte oxydation.

Utilisation :

Utilisé dans des parfums ambrés, pour sa note plus balsamique que l'Encens HE, et en petite quantité dans les notes de conifère et les notes boisées pour apporter un effet naturel.

Influence et répartition des chémotypes :

Les différents encens véritables se départagent par leur composition. Il existe :
Les encens à Acétate d'Incensyle :
Boswellia sacra L., ou encens ''sheehaz '' au Yémen et à Oman (cultivés à plus de 1000 mètres d'altitude) et encens ''beyo '' de Somalie. Il contiennent tous deux moins de 40% de Pinène-alpha et du D-Limonène dans leur huile essentielle. Boswellia frereana, ou encens ''Maydi '', provenant de Somalie, contient moins de 22% de Pinène-alpha et du Sabinène dans son huile essentielle. Boswellia rivae est un encens à D-Limonène. Les Boswellia serrata, ou salai guggul, et Boswellia neglecta, ou olibanum, sont des encens à α-Thujène.
Les encens à Acétate d'Octyle : Ils en contiennent environ 50%, dont le Boswellia papyrifera, ou oliban d'Erythrée et d'Ethiopie, fait partie.
Par ailleurs, il existe des ''faux '' encens. On distingue entre autres l'encens d'Amazonie, ou Protium heptaphyllum, l'encens d'Amérique latine, ou Bursera graveolens, et l'encens du bassin méditerranéen, plus connu sous le nom de Styrax (Styrax HE, Styrax Honduras Résinoïde).

Méthode d'obtention :

Comme pour les Benjoin Siam Résinoïde et Benjoin Sumatra Résinoïde, on obtient ce composé à la suite d'un émondage de l'écorce de ces arbres. Seuls les arbres mâles produisent la résine cultivée. Si l'incision est pratiquée en été, la résine est récupérée en automne, et on parle d'encens blanc. C'est l'encens de la plus haute qualité. Si l'incision est pratiquée en hiver, la récolte est effectuée au printemps, et l'encens est dit roux, de moins bonne qualité. Par ailleurs, plus l'arbre est âgé, plus la résine est de bonne qualité.
Une fois récupérées et séchées, les larmes durcies sont récoltées dans les semaines qui suivent, triées pour en enlever les impuretés, et peuvent être traitées de différentes façons : une hydrodistillation donnera une huile essentielle incolore à jaune pâle possédant une odeur balsamique, fumée, verte et orientale. Une extraction aux solvants volatils donnera cependant un résinoïde brun à rougeâtre.

Origine(s) géographique(s) :

Donnée indisponible.