Olibanum Résinoïde

Commentaires et anecdotes :

Il est important de bien noter que les espèces du genre Boswellia sont en danger du fait de leur surexploitation, du temps nécessaire avant la première récolte (environ 10 ans) et de l’absence de bonnes pratiques de production. La demande étant bien supérieure à l’offre, il est important de mener à bien de nombreuses actions pour protéger les espèces et les populations qui en dépendent.
Parmi les actions notoires : Protection CITES // En 2014, le ministère de l’agriculture de Oman à créer un arboretum dedié aux Boswellia avec pour objectif de collecter et propager plus de 5000 graines par an pendant 8 ans à destination des producteurs locaux // De nombreuses technologies sont également mises à disposition pour assurer une meilleure traçabilité et un meilleur suivi des incisions afin de ne pas ‘épuiser’ les arbres.

En 2019, le marché mondial issu des arbres du genre Boswellia a atteint plus de 90+ million USD et il est attendu que ce marché représente 150+ million USD en 2028.

Stabilité :

Donnée indisponible.

Utilisation :

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Influence et répartition des chémotypes :

Les différents encens véritables se départagent par leur composition. Il existe :
Les encens à Acétate d'Incensyle :
Boswellia sacra L., ou encens ''sheehaz '' au Yémen et à Oman (cultivés à plus de 1000 mètres d'altitude) et encens ''beyo '' de Somalie. Il contiennent tous deux moins de 40% de Pinène-alpha et du D-Limonène dans leur huile essentielle. Boswellia frereana, ou encens ''Maydi '', provenant de Somalie, contient moins de 22% de Pinène-alpha et du Sabinène dans son huile essentielle. Boswellia rivae est un encens à D-Limonène. Les Boswellia serrata, ou salai guggul, et Boswellia neglecta, ou olibanum, sont des encens à α-Thujène.
Les encens à Acétate d'Octyle : Ils en contiennent environ 50%, dont le Boswellia papyrifera, ou oliban d'Erythrée et d'Ethiopie, fait partie.
Par ailleurs, il existe des ''faux '' encens. On distingue entre autres l'encens d'Amazonie, ou Protium heptaphyllum, l'encens d'Amérique latine, ou Bursera graveolens, et l'encens du bassin méditerranéen, plus connu sous le nom de Styrax (Styrax HE, Styrax Honduras Résinoïde).

Méthode d'obtention :

La première étape pour obtenir ce produit est de collecter la gomme. Pour cela, l’arbre, qui doit avoir au moins 8 à 10ans, est incisé par la méthode du “tapping”. Cette incision, généralement effectuée pendant la saison sèche, va provoquer la réponse immunitaire de l’arbre et exsuder une gomme blanchâtre à l’aspect laiteux. Cette gomme est parfois appelée « larme » du fait de son aspect. Le producteur viendra alors collecter l’amat une quinzaine de jours plus tard. (Selon les espèces, les régions et les peuples, les délais incision/récolte et le nombre d’incision peuvent varier.)

La gomme est ensuite stockée précieusement afin de la laisser durcir et d’amonceler un grand volume qui sera ensuite vendu à un intermédiaire, qui en jugera de la qualité et qui sera chargé de l’export. A ce stade, l’importateur est en mesure de garder le produit brut ou d’effectuer diverses transformations tels que :

Hydrodistillation : Permet d’obtenir l’Olibanum HE avec un rendement de 5 à 9% depuis la matière brute. Cette extraction se fait principalement à l’eau et non à la vapeur d’eau. A noter également ce que cette étape est de plus en plus effectuée directement dans le pays de culture, sous l’impulsion des multinationales du parfum.
Extraction au solvant volatil : Permet d’obtenir l’Olibanum Résinoïde et Olibanum Absolue - Pour plus d’informations sur ce process, merci de vous référer au brevet WO2014195976A2 (2014)
Extraction CO2 supercritique : Permet d’obtenir l’Olibanum CO2

Origine(s) géographique(s) :

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